29
Oct
2015
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Good Morning Vietnam !

Chers amis, voici enfin la suite de notre aventure dans le sud du Vietnam.

Pour rejoindre le centre du pays, les heures de bus s’enchainent et les petits villages, rizières et plages désertes défilent par la fenêtre. Enfin nous mettons les pieds dans l’ancienne capitale des empereurs Nguyen : Hué.

Classée au patrimoine de l’UNESCO, la ville est connue pour sa cité impériale et il est temps pour nous de découvrir les édifices qui n’ont pas été détruits pendant la guerre du Vietnam, c’est-à-dire pas grand-chose … Après les pluies torrentielles de ces quelques jours, la cité impériale est inondée et ces bâtiments pourpres se reflètent dans les imposantes flaques, pour le plaisir de nos yeux. Flâner dans l’enceinte, érigée au début du XIXème siècle nous permet d’avoir une petite idée de l’important passé de cet Empire.

 

Nouveau bus, nouvelle destination, on a cette fois rendez-vous avec Hoi An. Son atmosphère hors du commun nous envoûte dès la première marche. Les vélos s’évitent de justesse entre les anciennes bâtisses coloniales jaunâtres décrépites, reliées entre elles par des farandoles de lampions.

Des petits ponts, soigneusement ornés nous permettent de traverser et de se promener sur les berges, à l’ombre des cocotiers. Parmi eux le pont couvert japonais, édifié en 1593, richement décoré est gardé par des statues. Hoi An étant la ville des tailleurs, l’envie nous prend d’aller nous faire faire de beaux vêtements pour la rentrée : des costumes et robes sur mesure à très bon prix, c’est une première !

A la tombée de la nuit, les lampions s’illuminent dans chaque rue et l’éclairage embellit encore plus la ville. Depuis le pont, les touristes déposent de petites bougies sur le cours d’eau et les laissent dérivées le long du canal. Hoi An by night c’est vraiment quelque chose !

Comme nous nous trouvons en bord de mer, on décide d’aller admirer le littoral vietnamien. Alors que nous marchons sur la plage, on se retrouve face à un couple de futurs mariés asiatiques qui s’enlacent sur le sable mouillé comme dans une sitcom de mauvais gout. Ça mérite bien une photo 🙂

 

C’est maintenant en avion que nous rejoignons Ho Chi Minh (Anciennement Saigon). Nous nous perdons dans l’impressionnante ville qui possède, à nos yeux, beaucoup moins de charme que les précédentes mais c’est une étape obligée pour celui qui veut rejoindre le delta du Mékong, notre objectif final. On se lance tout de même dans une grande balade où l’on découvre de jolis monuments comme l’opéra, la cathédrale Notre-Dame et la Poste centrale. On visitera également le musée sur la guerre du Vietnam où on peut encore voir les anciennes armes de destruction américaines et des centaines de photos démontrant les ravages causés par la guerre, les bombardements mais surtout par le Napalm. Cette guerre a été tellement dévastatrice que la population actuelle est toujours marquée et il n’est pas rare de croiser dans la rue des mutilés de guerre ou des gens défigurés par le Napalm ou les autres produits utilisés…

 

Dernière étape avant de passer la frontière cambodgienne : le delta du Mékong avec la découverte de Can Tho, petite ville située au cœur du delta. A l’aube, nous nous aventurons sur ce fleuve mythique pour assister à quelques-uns des marchés flottants de la région où les cultivateurs viennent marchander fruits et légumes. On se retrouve rapidement au milieu des marchands vietnamiens qui s’échanges des ananas, choux et noix de cocos au fil de l’eau. Les barques arrivent surchargées et s’allègent peu à peu après quelques négociations musclées ! Plus loin, un deuxième marché, plus petit et composé en majorité de femmes a lieu sous un soleil de plomb, les couleurs sont vives et les odeurs sucrées, tout se fait avec le sourire et dans la bonne humeur.

Notre jeune guide nous emmène ensuite dans des petits canaux perdus au milieu de la végétation luxuriante où nous visiterons une usine des fameuses nouilles de riz réputées à travers toute l’Asie. Au retour un orage s’abat sur le fleuve, les vendeurs s’empressent de se protéger sous leur abri de fortune en attendant que l’averse passe. Même sous la pluie, le Mékong, avec ses bateaux qui disparaissent dans la brume, est plein de charme !

 

De retour, sur la terre ferme, nous grimpons dans un bus en direction de Phnom Penh, capitale du Cambodge qui se trouve à quelques 6 heures de route.

Nous avons été marqués par le Vietnam, qui, malgré un tourisme de plus en plus important, a conservé sa culture. Il suffit de s’écarter un peu des sentiers battus pour retrouver l’authenticité vietnamienne.

Grosses bises à tous

 

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